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CHOMOLANGMA

Réflexions sur le sens de la vie. Diversités culturelles et médiatiques.

AFRIQUE (5).

Publié le 7 Octobre 2009 par CHOMOLANGMA


source Wikipédia

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Religions

Historiquement, les religions tribales africaines dominaient les régions d'Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique australe, et la région côtière d'Afrique de l'Ouest.

L'animisme a moins de pratiquants aujourd'hui qu'avant l'arrivée des Européens, mais il reste important dans certains pays, notamment le Bénin et le Togo. Il y a beaucoup d'Africains qui incorporent quelques éléments d'animisme dans leur foi chrétienne ou musulmane.

L'Afrique est très marquée par l'arrivée de l'Islam qui s'est installé en Afrique du Nord, et plus tard dans l'intérieur de Afrique de l'Ouest et la côte d'Afrique de l'Est.

Un christianisme orthodoxe existe en Éthiopie, Érythrée et Égypte depuis l'antiquité tardive. L'Éthiopie étant la seconde plus ancienne nation chrétienne au monde après l'Arménie, faisant remonter cette tradition depuis 330. Dans le reste de l'Afrique, le christianisme est représenté via ses traditions catholiques et protestantes établies par des missionnaires européens pendant l'époque coloniale.

Sports

Beaucoup de sportifs de niveau international sont d'origine africaine : des footballeurs, tels que Roger Milla, Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi Didier Drogba, ou encore Samuel Eto'o qui sont tous les deux encore en activité et Kenenisa Bekele, Hicham El-Guerrouj et Noureddine Morceli pour l'athlétisme. Le football et l'athlétisme sont les sports les plus répandus. Plusieurs pays pratiquent également le cricket. La coupe du monde de football de 2010 se tiendra en Afrique du Sud, qui sera ainsi le premier pays africain à organiser cette manifestation internationale.

Économie

L'exploitation des matières premières est de loin la première exportation de l'Afrique mais la part de l'Afrique dans les exportations mondiales a chuté de 4,5% en 1990 à 1,1% en 2008 et celle des investissements étrangers directs de 5,8% en 1990 à 1% en 2008, selon un communiqué de la FAO.

La dette africaine

La dette constitue une part essentielle du budget de l'économie de la majeure partie des pays africains. Le service de la dette constitue par exemple sur les années 1992-1997, 35% du budget du Cameroun et de la Côté d’Ivoire, 40% de celui du Kenya et du Zambie, 46% de celui de la Tanzanie (dans le même temps la part des services sociaux constitue moins de 15% du budget, 4% au Cameroun). Une partie essentielle de cette dette extérieure est constituée de la dette dite multilatérale, c’est-à-dire envers les institutions financières internationales où la représentation de ces pays n’a pratiquement aucun poids.

Selon le Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde, la dette « est la conséquence de choix géopolitiques bien précis. Surtout elle est un puissant mécanisme de subordination des pays du Sud »

On peut distinguer trois grandes phases dans le développement de cette dette :

  • Tout d’abord dans les années 1960-70, « la Banque mondiale incite les pays du Sud à emprunter dans l’espoir affiché de financer la modernisation de leur appareil d’exportation et les connecter au marché mondial. l’endettement est encore supportable pour les pays du Sud car ces prêts leur permettent malgré tout de produire davantage, donc d’exporter plus et de récupérer des devises pour les remboursements et de nouveaux investissements. »
  • À la fin de l’année 1979, les États-Unis amorcent un virage libéral, Paul Volcker, le directeur de la Réserve fédérale américaine, décide une forte augmentation des taux d’intérêt américains dans le but d’attirer les capitaux. De l’ordre de 4-5 % dans les années 1970, ils passent à 16-18 % au moins, voire davantage au plus fort de la crise, car la prime de risque devient énorme. Par conséquent, le Sud doit rembourser trois fois plus d’intérêts. C’est la crise de la dette.
  • Dès qu’un pays est contraint de stopper ses remboursements, le Fonds Monétaire International (FMI) qui accepte de prêter l’argent nécessaire au taux fort, mais à condition que le pays concerné accepte de mener la politique décidée par ses experts : ce sont les conditionnalités du FMI : la politique économique de l’État endetté passe sous contrôle du FMI. Les mesures préconisées sont inscrites dans un Plan d'ajustement structurel (PAS), qui correspond au même schéma libéral : abandon des subventions aux produits et services de première nécessité : pain, riz, lait, sucre, combustible... ; austérité budgétaire et réduction des dépenses, en général baisse drastique des budgets sociaux « non-productifs » (santé, éducation, subventions aux produits de base) ; dévaluation de la monnaie locale ; taux d’intérêt élevés, pour attirer les capitaux étrangers avec une rémunération élevée ; production agricole tout entière tournée vers l’exportation (café, coton, cacao, arachide, thé etc.) pour faire rentrer des devises, donc réduction des cultures vivrières et déforestation pour gagner de nouvelles surfaces ; ouverture totale des marchés par la suppression des barrières douanières ; libéralisation de l’économie, notamment abandon du contrôle des mouvements de capitaux et la suppression du contrôle des changes ; fiscalité aggravant encore les inégalités avec le principe d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et la préservation des revenus du capital ; privatisations massives des entreprises publiques, donc un désengagement de l’État des secteurs de production concurrentiels.

Selon les chiffres du CADTM en 2009, le bilan des flux financiers montrent que, suite à la crise de la dette, les pays en voie de développements ont remboursés jusqu’en 2009 l’équivalent de 102 fois ce qu’ils devaient en 1970, dans le même temps leur dette a été multiplié par 48.

Le remboursement de la dette extérieure entre 1986 et 2007 correspond ainsi à l’équivalent de 7.5 plans Marshall injectés vers les pays du Nord. Ainsi selon le CADTM, « par l'intermédiaire de la dette, le transfert des richesses des peuples du Sud vers les classes dominantes du Nord avec la complicité de celles du Sud est à l'oeuvre sous nos yeux. »

La dette extérieure publique de l’Afrique se chiffre à 130 milliards de dollars en 2009.

Le 10 juin 2009, deux collectifs d’associations françaises et belges réclament dans un rapport sur les « fonds vautours » la mise en place d’un véritable tribunal international de la dette. Ces associations soulignent que ces fonds spéculatifs «rachètent les dettes de pays pauvres à un prix extrêmement bas en vue de les contraindre par voie judiciaire à les rembourser au prix fort, engrangent des plus values colossales sur le dos des populations du Congo, de Zambie, du Pérou, d'Argentine ou du Nicaragua».

Elles pointent du doigt les responsabilités des pays riches, estimant notamment que « les justices française, anglaise ou américaine donnent systématiquement raison aux fonds vautours contre les pays pauvres » et que « l'argent que la France et les pays riches ont consacré aux allègements de dette se voit confisqué par des fonds privés au lieu de financer les dépenses sociales, comme annoncé ».


Pays les moins avancés

La place de l'Afrique dans la mondialisation des échanges

L´Afrique est un continent riche en ressources naturelles : le Congo-Brazzaville, l'Angola, la Guinée Conakry, le Gabon, la République démocratique du Congo, le Nigeria et l´Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, et le Cameroun sont probablement les pays les mieux dotés du continent.

Ressources naturelles

L'Afrique possède des gisements de minéraux (métaux), de pierre précieuse, de reserves d'or et de zinc. Les ressources (pétrole, gaz naturel, charbon) sont exploitées majoritairement par des grandes multinationales. Elles sont souvent dénoncées comme contribuant à la paupérisation des populations autochtones. Depuis quelques années, on assiste à l'exploitation de nouvelles ressources naturelles, notamment par les pays asiatiques (dont la Chine et l'Inde) ou pétroliers en manque de place : les terres agricoles sont achetées, et les surfaces concernées sont très importantes pour un continent qui subit la malnutrition et des famines régulières. Certains parlent de recolonisation de l'Afrique à ce sujet.

Tourisme

Lieux et monuments célèbres :

  • Pyramides d'Égypte au Caire, Louxor, Sphynx, Alexandrie Égypte.
  • Désert du Sahara, Algérie, Maroc, Mauritanie, Mali, Tunisie, Libye, Égypte, Niger, Soudan.
  • Chutes Victoria, Zimbabwe, Zambie.
  • Mont Kilimanjaro, Tanzanie.
  • Mosquée Hassan II, Ménara (Marrakech), Volubilis, Golf d'Agadir, Tour Hassan et Mausolée Mohammed V à Rabat, Médina de Fès, Maroc.
  • Carthage, Tunisie.
  • Les réserves d'animaux sauvages accessibles par des safaris : République démocratique du Congo, Kenya, Namibie, Afrique du Sud, Tanzanie.
  • L'ile de Gorée, lieu de mémoire concernant l'esclavage, au Sénégal.
  • Tipaza, Timgad, Djemila, villes romaines en Algérie.
  • Monument des Martyrs (Alger), Santa Cruz (Oran), Constantine, Medracen, Palais des Raïs, Algérie.
  • Villes romaines d'Afrique
  • Nombreux sites égyptiens en Nubie, Soudan.
  • Plages sauvages de l'Archipel des Comores.
  • Mali :
    • Tombouctou, Djenné, pays dogon (région la plus visitée de l'Afrique de l'ouest). Ces trois sites sont inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO;
  • Côte d'Ivoire :
    • Assinie
    • Grand-Bassam
    • Man
    • Yamoussoukro (La Basilique Notre Dame de la Paix)
    • Maison du PDCI-RDA
    • Parcs nationaux
    • Fondation Félix-Houphouët-Boigny

Le tourisme de masse concerne davantage l'Afrique du Nord que l'Afrique subsaharienne.


La mosquée Hassan II, la plus grande mosquée d'Afrique, Casablanca, Maroc


Pyramides en Égypte


Notre Dame d'Afrique et la statue Lavigerie, Alger, Algérie


Assinie près d'Abidjan

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