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CHOMOLANGMA

Réflexions sur le sens de la vie. Diversités culturelles et médiatiques.

NOTRE DAME DE PARIS (11).

Publié le 11 Septembre 2009 par CHOMOLANGMA


source Wikipédia

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Sainte Geneviève remplit miraculeusement les vases destinés aux bâtisseurs d’une chapelle - Cloître du Chapitre


Saint Geneviève obtient par sa prière que la pluie qui menace la récolte s’éloigne - œuvre d'Alfred Gérente - Cloître du Chapitre


Mort de sainte Geneviève - œuvre d’Alfred Gérente - Cloître du Chapitre

Reliquaires et reliques

Les pièces principales exposées au trésor sont les reliquaires de la Sainte Couronne d’Épines et d’un fragment de la Croix du Christ, ainsi qu’un clou de cette dernière. Ne sont présentés au public que les reliquaires que divers donateurs du XIXe siècle (dont Napoléon Ier et Napoléon III) offrirent pour les accueillir. Rappelons que lors de la révolution le trésor fut pillé, et les divers objets qu’il contenait éparpillés ou détruits.

La pièce centrale du trésor est le reliquaire de la Croix Palatine qui s’y trouve depuis 1828. On la nomme ainsi parce qu’elle a appartenu à la princesse Palatine Anne de Gonzague de Clèves morte au XVIIe siècle. Ce reliquaire est destiné à contenir un morceau de la vraie Croix ainsi qu’un clou de cette dernière. On y trouve une lame en or avec inscription en grec attestant que le fragment a appartenu à l’empereur byzantin Manuel Ier Comnène mort en 1180.

Autre pièce de grande valeur, l’ancien reliquaire de la Sainte Couronne d’Épines qui fut créé en 1804 par Charles Cahier. La Couronne d’Épines fut acquise de Baudouin II de Courtenay, dernier empereur latin de Constantinople, par saint Louis, roi de France. Elle est visible durant le carème et la Semaine Sainte. Lors de la restauration de 1845 effectuée par l’équipe de Viollet-le-Duc, la création d’une nouvelle châsse-reliquaire pour la Couronne d’Épines s’imposa. Ce nouveau reliquaire, en bronze et argent dorés, diamants et pierres précieuses, date de 1862. Il a une hauteur de 88 cm pour une largeur de 49 cm. Il fut réalisé d’après le dessin de Viollet-le-Duc par l’orfèvre Placide Poussielgue-Rusand, le même qui exécuta la Couronne de lumière de la cathédrale. Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume a collaboré à sa réalisation pour la sculpture des figures.

Le trésor contient aussi des reliques de saint Louis, roi de France : des vêtements, un fragment de sa machoire et d’une côte.


Le second reliquaire de la Sainte Couronne d’Épines, réalisé en 1862 par Placide Poussielgue-Rusand.

Autres objets du trésor

Ce sont surtout des objets datant des XIXe et XXe siècles qui sont exposés, les pièces possédées antérieurement ayant été en très grande partie, pillées, détruites, dispersées ou fondues à la révolution.

  • Il existe de nombreux manuscrits précieux et des livres imprimés que l’on peut voir exposés dans les couloirs.
  • Une belle collection d’ornements sacerdotaux.
  • Souvenirs de Viollet-le-Duc et de son travail de restauration, souvenirs aussi des trois archevêques assassinés (monseigneur Affre, monseigneur Sibour et monseigneur Darboy), ainsi que de Paul Claudel et de sa conversion dans l’enceinte de Notre-Dame.
  • Dans la salle principale, se trouve une belle collection d’œuvres d'orfèvrerie, dont les reliquaires déjà décrits. On trouve notamment une Vierge à l’Enfant, offerte à la cathédrale par le roi Charles X en 1826, œuvre d’Odiot. Dans la même salle on peut admirer une vaste collection d’objets du culte (ciboires, burettes, aiguières, etc.).
  • Souvenirs des papes : notamment ciboires de Léon XIII et de Jean XXIII.
  • Dans la salle capitulaire, on peut admirer une vaste collection de 258 camées à l’effigie de tous les papes depuis saint Pierre jusqu’à Pie IX.
  • Parmi les objets antérieurs à la révolution, rassemblés dans un meuble spécialement dessiné par Viollet-le-Duc, se trouve une très belle croix en ébène et cuivre, avec Christ en ivoire. Ce petit chef d’œuvre est attribué à François Girardon.
  • Parmi les œuvres les plus récentes, on peut admirer une cuve baptismale et son aiguière ainsi qu’un chandelier pascal, œuvres du sculpteur et orfèvre Goudji (1986). Lors des JMJ de 1997, Jean-Paul II utilisa cette cuve baptismale : dès lors, l’image du baptême des catéchumènes dans la cuve baptismale de Goudji fera le tour du monde.

Le tourisme

Notre-Dame de Paris est, avec environ 13,5 millions de pèlerins et visiteurs par an (2006), le monument de France et peut-être d’Europe le plus visité (pour la France : devant la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, le musée du Louvre, le parc du château de Versailles et la tour Eiffel[46]). Cela veut dire une moyenne de plus de 30 000 personnes par jour. Les jours de grande affluence, c’est plus de 50 000 pèlerins et visiteurs qui y pénètrent. La cathédrale est connue dans le monde entier depuis plus de cinq siècles.

C'est aussi le lieu de la capitale visité en tout premier lieu et en masse par les Chinois de passage à Paris. Et ce flux est en constante augmentation.


La foule cosmopolite des visiteurs se presse tous les jours sur le parvis. Ici près du portail du Jugement Dernier.

Visites

Notre-Dame de Paris est ouverte tous les jours de 8 h 00 à 18 h 45 (19 h 15 le samedi et le dimanche). L'entrée est libre et gratuite. Il existe un bureau d'accueil et d'informations situé à l'intérieur, après le grand portail du Jugement Dernier en entrant. Ce bureau est ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à 18 h 00, et les samedi et dimanche de 9 h 00 à 18 h 00.

Des visites payantes des tours de la cathédrale sont organisées tous les jours par le Centre des monuments nationaux (sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre). Elles se déroulent de 10 heures à 17 heures 30 (la dernière admission a lieu à 16 h 45). Visites nocturnes en été. Le week-end : de 10 à 23 heures.

Lors de la visite des tours, la montée s'effectue à pied par la tour sud, ce qui permet d'accéder à la Galerie des Chimères, puis au sommet de cette tour sud. Les visiteurs peuvent également admirer le célèbre bourdon Emmanuel. Le temps d'attente peut être fort long étant donné que, pour des raisons de sécurité, le flux maximum est limité à une vingtaine de visiteurs admis toutes les 10 minutes. La visite est gratuite le premier dimanche de chaque mois.

En 2008, il existait des visites en français, anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, russe et chinois. Le Centre des monuments nationaux organise également des visites en langue des signes (LSF) pour les personnes malentendantes.

En outre, chaque jour, des visites sont offertes gratuitement par la cathédrale. Elles durent environ une heure et ont pour but de présenter le message chrétien au travers des œuvres d'art rassemblées dans le sanctuaire.

 
Offices religieux

Notre-Dame est une église particulièrement vivante. Cinq offices par jour sont célébrés du lundi au samedi, et sept le dimanche. En ajoutant les fêtes et services religieux exceptionnels, ce sont plus de 2 000 célébrations par an qui se passent sous les voûtes de la cathédrale.


Vue de Notre-Dame pendant un office religieux


Notre-Dame de Paris dans une enluminure de Jean Fouquet (XVe siècle) : La Descente du Saint-Esprit - Heures d’Étienne Chevalier, New York, The Metropolitan Museum of Art.



Notre-Dame de Paris à l'aube

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