Claude Chabrol
Claude Chabrol à Amiens en 2008.
Surnom | Chacha |
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Naissance | 24 juin 1930 Paris, France |
Nationalité | Français |
Décès | 12 septembre 2010 (à 80 ans) Paris, France |
Profession | Réalisateur, producteur, acteur, scénariste, dialoguiste |
Films notables | Le Beau Serge Les Cousins Les Bonnes Femmes La Femme infidèle Que la bête meure Le Boucher La Cérémonie Merci pour le chocolat |
Claude Chabrol (24 juin 1930 à Paris – 12 septembre 20101,2 à Paris) est un réalisateur français, également producteur, acteur, scénariste et dialoguiste.
Il inaugure la Nouvelle Vague puis mène avec un humour amical3 tout son demi-siècle de carrière, affranchi de toute école, mais pourfendeur amusé, goulu, fin gourmet, reconnu.
Biographie
Fils unique4,5 de Madeleine, née Delarbre, et Yves Chabrol6, il naît malgré les conseils de médecins qui recommandent à sa mère alors enceinte de trois mois d'avorter, les époux Chabrol ayant été trouvés inanimés suite à une asphyxie due à un chauffe-eau défectueux5,7. Il fréquente les salles de cinéma parisiennes depuis l'âge de 4 ans8. Son père, pharmacien et résistant (avec Maurice Ripoche et Maurice Nore, il fonde en août 1940 le réseau Ceux de la Libération9), envoie l'enfant, durant la Seconde Guerre mondiale, chez sa grand-mère maternelle, à Sardent, dans la Creuse.
Plus tard, devenu célèbre, Claude Chabrol fabulera à propos de certains des évènements survenus durant son séjour de quatre ans à Sardent. En particulier il racontera qu'à l'âge de seulement 11 ans il créa lui-même dans ce village une société civile immobilière, récolta des fonds importants parmi les notables, puis fut projectionniste et programmateur dans la salle de cinéma qu'il improvisa dans un garage désaffecté. En réalité le "Cinéma sardentais" fut créé et animé à partir de 1942 par un ingénieur des Arts et Métiers passionné par le cinéma et ses techniques, Georges Mercier (1910-1975). Pour d'obscures raisons Chabrol a souvent occulté l'existence et le rôle de cet homme inventif. Après un premier récit flatteur dans son autobiographie Et pourtant je tourne10, l'épisode du Cinéma sardentais a été enjolivé dans l'ouvrage de Wilfrid Alexandre La Traversée des apparences11. Par la suite Michel Pascal puis François Guérif recueilleront des récits plus proches de la réalité. Néanmoins, la légende du marmot-cinéaste sera encore reprise (et amplifiée) en 2012 dans un album12 composé par Michel Pascal13.
De retour à Paris après la Libération, il fait des études de lettres et de droit (au cours desquelles il côtoie Jean-Marie Le Pen14,15) puis, sous l'influence parentale, et sans conviction, des études de pharmacie, qu'il abandonne après avoir quadruplé sa première année16. C'est le cinéma qui lui sourit : il entre à la Fox (en 1955) comme attaché de presse8, tout en agissant comme critique de cinéma dès l'aurore de la Nouvelle Vague française, aux côtés de François Truffaut et Jacques Rivette, ses collègues aux Cahiers du cinéma. De 1953 à 19576, dans la revue à couverture jaune, fondée par André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un livre sur Alfred Hitchcock, le maître du suspense et celui qui a su imposer son style au système hollywoodien. Une autre rencontre est, pour la suite, également déterminante : celle du romancier Paul Gégauff, son futur scénariste, dont l'univers l'éloigne de l'éducation bourgeoise reçue, bien qu'il s'en avoue toujours encore marqué de traces profondes, indélébiles17.
Il épouse, le 26 juin 195218, la fille d'un haut fonctionnaire et petite fille de banquier, Agnès Marie-Madeleine Goute, qui devient en 1957 une riche héritière (35 millions d'anciens francs), ce qui permet au nouveau cinéaste de financer sa maison de production, AJYM (1956-1961) : un sigle formé des initiales du prénom de son épouse Agnès et de leurs deux fils, Jean-Yves (né en 1954 et futur architecte) et Matthieu(né en 1956 et futur compositeur de sa musique de films)6. L'entreprise AJYM démarre sur un court métrage de Jacques Rivette, Le Coup du berger (1956), avec Jean-Claude Brialy. Et, dès la fin de 1957, Claude Chabrol tourne avec ce Brialy son premier film, Le Beau Serge à Sardent (dans la Creuse), puis Les Cousins, sortis en 1959, qui deviennent les premiers longs métrages — « le manifeste inaugural » — de la Nouvelle Vague.
Il divorce en 19646 et convole en secondes noces le 4 décembre 196418 avec l'actrice Stéphane Audran (née Colette Dacheville), qu'il connaît depuis 195819 et qui est la mère de son troisième fils, Thomas (né en 1963, futur acteur). Avec elle, il poursuit une fructueuse coopération, jusque très au-delà de leur séparation en 1980. Durant cette période, il se fait spécialiste de l'analyse féroce de la bourgeoisie française17, dont l'apparent conformisme sert de couvercle à un bouillonnement de vices et de haines. Que ce soit sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, souvent de concert avec le romancier scénariste Paul Gégauff, il ne cesse d'en traquer l'hypocrisie, les coups bas et la bêtise, avec une délectation rare et jubilatoire, à laquelle participent activement ses acteurs fétiches : Stéphane Audran, Michel Bouquet, Jean Yanne. Il dresse ainsi le portrait de la France des années 1970 dans La Femme infidèle, Le Boucher, Juste avant la nuit, Les Biches.
À la fin de la décennie, il effectue un tournant en optant pour des sujets plus éclectiques dans lesquels son inspiration s'émousse parfois, il l'avoue. Mais sa rencontre en 1978 avec la jeune Isabelle Huppert, qu'il contribue à révéler, est décisive. Violette Nozière, l'empoisonneuse parricide qui fit scandale dans les années 1930, ajoute une dimension supplémentaire à la galerie de monstres jusqu'ici filmés par Chabrol (il avait déjà adapté un autre fait divers sanglant dans Landru avec Charles Denner). En même temps, il entame avec l'actrice un duo redoutablement efficace, qui touchera tant les rives de la comédie policière (Rien ne va plus) que celles de l'adaptation littéraire (Madame Bovary) ou du film politique (L'Ivresse du pouvoir), culminant avec la décapante Cérémonie, adaptée du roman A Judgment in Stone20(L'Analphabète) de Ruth Rendell.
Sur un registre plus léger, il aura également entre-temps fait jouer Jean Poiret dans le rôle titre de Inspecteur Lavardin ainsi que dans Poulet au vinaigre, de la même manière qu'il revient régulièrement au « polar provincial », par des films tels que Au cœur du mensonge ou La Demoiselle d'honneur. Dans un registre fantastique inattendu, il réalise en 1976 Alice ou la Dernière Fugue, avec Sylvia Kristel, un genre qu'il n'abordera qu'à cette unique occasion.
En 1983, il se marie en troisièmes noces, avec Aurore Pajot (aussi dite « Aurore Paquiss » ou « Maistre », puis Chabrol6), qui est sa scripte sur pratiquement tous ses films depuis Les Biches (1968). La fille de celle-ci et de l'acteur François Maistre, Cécile Maistre (née en 1967), est son assistante sur de nombreux films. Il donne régulièrement des rôles à son fils cadet Thomas, tandis qu'un autre fils, Matthieu, est compositeur de la musique de ses films à partir du milieu des années 198021. Des quatre enfants de la famille recomposée, Claude Chabrol n'a donc que son fils aîné, architecte, qui ne travaille pas à ses films22.
Claude Chabrol est, en 2006, le réalisateur d'honneur du festival de Nîmes, Un réalisateur dans la ville. Deux ans plus tard, il reviendra dans la cité romaine tourner son dernier film Bellamy avec Gérard Depardieu — ce sera leur unique collaboration.
Chabrol reçoit, pour l'ensemble de son œuvre cinématographique, le prix René-Clair de l'Académie française en 2005, la Caméra d'or de la Berlinale 2009 et le Grand prix 2010 de la SACD.
Puis arrive, à « l'hyperactif et plein d’allant, fourmillant de projets », ce « clap de fin16 » : Claude Chabrol meurt à son domicile le 12 septembre 2010 à l'âge de 80 ans2, notamment de problèmes respiratoires qui avaient justifié son hospitalisation les deux dernières semaines, hospitalisation qui révèlera un lymphome non soigné23. Il est inhumé le 17 septembre, dans l'intimité, au Père-Lachaise (10e division) après un rassemblement des proches et des amis, sur le parvis de la Cinémathèque française24,25.
Filmographie
- 1958 : Le Beau Serge
(Voile d'argent au Festival de Locarno, en 1958, et prix Jean-Vigo en 1959) - 1958 : Les Cousins
(Ours d'or du Festival de Berlin) - 1959 : À double tour
- 1960 : Les Bonnes Femmes
- 1961 : Les Godelureaux
- 1962 : Les Sept Péchés capitaux
(segment L'Avarice avec J.-C. Brialy) - 1962 : L'Œil du Malin
- 1963 : Ophélia
- 1963 : Landru
- 1964 : L'Homme qui vendit la tour Eiffel
(segment dans Les Plus Belles Escroqueries du monde) - 1964 : Le Tigre aime la chair fraîche
- 1965 : Paris vu par... (segment La Muette)
- 1965 : Marie-Chantal contre docteur Kha
- 1965 : Le Tigre se parfume à la dynamite
- 1966 : La Ligne de démarcation
- 1967 : Le Scandale
- 1967 : La Route de Corinthe
- 1968 : Les Biches
- 1969 : La Femme infidèle
- 1969 : Que la bête meure
- 1970 : Le Boucher
- 1970 : La Rupture
- 1971 : Juste avant la nuit
- 1971 : La Décade prodigieuse
- 1972 : Docteur Popaul
- 1973 : Les Noces rouges
- 1974 : Nada
- 1975 : Une partie de plaisir
- 1975 : Les Innocents aux mains sales
- 1976 : Les Magiciens
- 1976 : Folies bourgeoises
- 1977 : Alice ou la Dernière Fugue
- 1978 : Les Liens de sang
- 1978 : Violette Nozière
- 1980 : Le Cheval d'orgueil
- 1982 : Les Fantômes du chapelier
- 1984 : Le Sang des autres
- 1985 : Poulet au vinaigre
- 1986 : Inspecteur Lavardin
- 1987 : Masques
- 1988 : Le Cri du hibou
- 1989 : Une affaire de femmes
- 1990 : Jours tranquilles à Clichy
- 1990 : Docteur M
- 1991 : Madame Bovary
- 1992 : Betty
- 1993 : L'Œil de Vichy
(une sélection des actualités du régime de Vichy) - 1994 : L'Enfer
- 1995 : La Cérémonie
- 1997 : Rien ne va plus
- 1999 : Au cœur du mensonge
- 2000 : Merci pour le chocolat (prix Louis-Delluc)
- 2002 : La Fleur du mal
- 2004 : La Demoiselle d'honneur
- 2006 : L'Ivresse du pouvoir
- 2007 : La Fille coupée en deux
- 2008 : Bellamy
Il a réalisé 21 films pour la télévision26 :
- 1959 : Les Jeux de l'amour de Philippe de Broca
- 1960 : Saint-Tropez Blues de Marcel Moussy
- 1961 : Les Sept Péchés capitaux, sketch « L'Avarice » + (réalisation)
- 1961 : L'Œil du Malin (+ réalisation)
- 1962 : Les Ennemis d'Édouard Molinaro
- 1963 : Les Durs à cuire de Jack Pinoteau
- 1965 : Paris vu par..., sketch « La Muette » (+ réalisation)
- 1965 : Marie-Chantal contre le Docteur Kha (+ réalisation)
- 1965 : Le Tigre se parfume à la dynamite (+ réalisation)
- 1965 : Brigitte et Brigitte de Luc Moullet
- 1967 : La Route de Corinthe (+ réalisation)
- 1968 : Les Biches (film) (+ réalisation)
- 1968 : La Femme écarlate de Jean Valère
- 1970 : Sortie de secours de Roger Kahane
- 1970 : Aussi loin que l'amour de Frédéric Rossif
- 1972 : The Other Side of the Wind d'Orson Welles (inachevé)
- 1972 : Un meurtre est un meurtre d'Étienne Périer
- 1973 : Le Permis de conduire de Jean Girault
- 1976 : Folies bourgeoises (+ réalisation)
- 1977 : L'Animal de Claude Zidi
- 1981 : Les Folies d'Élodie d'André Génovès
- 1982 : Les Voleurs de la nuit de Samuel Fuller
- 1983 : Polar de Jacques Bral
- 1985 : Suivez mon regard de Jean Curtelin
- 1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk
- 1986 : Sale destin de Sylvain Madigan
- 1987 : Jeux d'artifices de Virginie Thévenet
- 1987 : L'Été en pente douce de Gérard Krawczyk
- 1987 : Alouette je te plumerai de Pierre Zucca
- 1988 : Sueurs froides (série TV) : le présentateur
- 1992 : Sam suffit de Virginie Thévenet
- 1996 : Le Fils de Gascogne de Pascal Aubier
- 2002 : La Deuxième Vérité de Philippe Monnier : Julien Lecoeur, un médecin
- 2005 : Lucifer et moi de Jean-Jacques Grand-Jouan
- 2006 : Avida de Benoît Delépine et Gustave Kervern
- 2010 : Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar
- 2010 : Le Jour des corneilles (voix) de Jean Christophe Dessaint
- 1969 : Et crac de Jean Douchet
- 1974 : La Bonne Nouvelle d'André Weinfeld
- 1984 : Homicide by night de Gérard Krawczyk
- 2001 : Tu devrais faire du cinéma de Michel Vereecken
- 2009 : À bicyclette de Jean Douchet
Box-office
Films sur Claude Chabrol
- Chabrol, réalisé par André S. Labarthe pour Cinéastes de notre temps en 1995
- Claude Chabrol, l'artisan, réalisé par Patrick Le Gall en 2002
- Claude Chabrol passe à table, film documentaire réalisé par Bertrand Loutte, France, 2010, 45 min
- Grand Manège (ou Qu'est ce qui fait tourner Chabrol ?) d'Olivier Bourbeillon (52 min). Avec Stéphane Audran, Sandrine Bonnaire, Michel Bouquet, Thomas Chabrol, Claude Chabrol, Gwenhaël de Gouvello, Suzanne Flon, Jacques Gamblin, Bernadette Lafont, Benoît Magimel et Cécile Maistre.
Théâtre (metteur en scène)
- 1964 : Macbeth de William Shakespeare, théâtre Montansier, Versailles
avec Roger Hanin et Stéphane Audran - 1984 : La Danse de mort d'August Strindberg, théâtre de l'Atelier, Paris
avec Michel Bouquet, Juliette Carré, Henri Garcin
Œuvres écrites
- Landru (avec Françoise Sagan), éditions Julliard, 1963, 129 p. ; (es) (Prólogo de Joaquin Jordá), Ed. Aymà, Barcelona, 1964, 132 p.; (de) Ullstein, Berlin, 1964
- L’Adieu aux dieux, Encre, 1980, 212 p. (ISBN 2-8641-8102-9 et 978-2-86418-102-6)
- La Femme infidèle, in L'Avant-Scène Cinéma no 92, mai 1969
- Les Noces rouges (avec Roger Corbeau), éditions Seghers, collection Filmothèque, 1973, 199 p.
- Dr M (avec Thomas Bauermeister et Sollace Mitchel), éd. universitaires 1990
- Rien ne va plus, Arte-Hachette Scénars, no 13, 1997
- La Fleur du Mal, suivi de Qui est criminelle ? (avec Caroline Eliacheff et Louise L. Lambrichs), Albin Michel, 2003, 203 p. (ISBN 2-2261-3675-4 et 978-2-22613-675-6)
- L'Ivresse du pouvoir, un film de Claude Chabrol (avec Odile Barski, coscénariste), Éditions L'Avant-Scène Cinéma, 2006, 96 p. (ISBN 978-2-84725-047-3)
- « Musique douce », in Mystère Magazine, novembre 1953
- « Le Dernier Jour de souffrances », du Mystère Magazine, février 1957 + En dos de couverture du numéro 111 d'avril 1957, c'est également avec cette nouvelle qu'il sera fait lauréat du 2e prix, au "Concourt de nouvelles policières" de Mystère Magazine, récompensant les 10 premiers manuscrits et honorant les 7 suivants.
- Six contes moraux (avec Éric Rohmer), L'Herne, Paris, 1974, rééd. 2003 (ISBN 978-2-85197-707-6) ; (en) Six Moral Tales, New York, NY, U.S.A.: The Viking Press, 1980 (ISBN 0-670-64732-2)
- Que ma joie demeure -sur Chantons sous la pluie (Singing in the rain) [no 28 - 11/1953]
- Note sur Le voyage de la peur (The Hitch-Hiker) [no 29 - 12/1953]
- Note sur Une affaire troublante (A Personal Affair) [no 35 - 05/1954]
- Hitchcock devant le mal dans un NS 'Hitchcock' [no 39 - 10/1954]
- Histoire d'une interview dans un NS 'Hitchcock' [no 39 - 10/1954]
- Les 10 meilleurs films de 1954 [no 43 - 01/1955]
- Un calvaire -sur Le pain vivant [no 44 - 02/1955]
- Entretien avec Alfred Hitchcock (av. François Truffaut) [no 44 - 02/1955]
- Petits poissons deviendront grands -sur Bronco Apache (Apache) et Du plomb pour l'inspecteur (Push Over) [no 45 - 03/1954]
- Sans tambour ni trompette -sur Rebecca [no 45 - 03/1954]
- Revue des revues -sur Films in Review, Sight and Sound et Film culture [no 45 - 03/1954]
- Entretien avec Jules Dassin (I) [no 46 - 04/1954]
- Les choses sérieuses -sur Fenêtre sur cour [no 46 - 04/1954]
- Petit journal intime du cinéma [no 46 - 04/1954]
- Entretien avec Jules Dassin (II) [no 47 - 05/1954]
- Petit journal intime du cinéma [no 47 - 05/1954]
- Ephémérides Cannois [no 48 - 06/1954]
- Clés pour la comtesse -sur La comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) [no 49 - 07/1954]
- Raoul -sur Le cri de la victoire (Battle Cry) [no 49 - 07/1954]
- Revue des revues -sur Films in Review, Sight and Sound et Film culture [no 50 - 08-09/1954]
- Le gambit du Pharaon -sur La terre des pharaons (Land of The Pharaohs) [no 53 - 12/1954]
- Évolution du film policier dans un NS 'Situation du cinéma Américain' [no 54 - 12/1954]
- Notices biographiques dans le dictionnaire des réalisateurs américains contemporains [no 54 - 12/1954]
- Les 10 meilleurs films de 1955 [no 55 - 01/1956]
- Évolution du film policier dans un NS 'Situation du cinéma Américain' [no 54 - 12/1954]
- Entretien avec Anthony Mann (av. Charles Bitsch) [no 69 - 03/1957]
- Bonjour, Monsieur Oswald Propos recueillis de Gerd Oswald) [no 70 - 04/1957]
- Notices biographiques dans le dictionnaire des réalisateurs français contemporains [no 71 - 05/1957]
- Les films de Cannes 1957 [no 72 - 06/1955]
- Les 10 meilleurs films de 1957 [no 79 - 01/1958]
- La peau, l'air et le subconscient - sur La fin de son 1er film : Le Beau Serge [no 83 - 05/1958]
- Extrait du film Les cousins [no 90 - 12/1958]
- Les 10 meilleurs films de 1958 [no 92 - 02/1958]
- Les petits sujets dans un NS 'Jean Cocteau' [no 100 - 10/1959]
- Hitchcock (avec Éric Rohmer et Dominique Rabourdin), éd. Universitaires, collection Classiques du cinéma no 6, 1957, 180 p. ; Ramsay, poche cinéma no 23, 1986 (ISBN 2-9585-6481-9 et 978-2-85956-481-0) ; Ramsay, poche cinéma no 23, 2006 (ISBN 978-2-84114-827-1) ; (en) Hitchcock: The First Forty-Four Films, Ungar Pub Co, New York, New York, U.S.A., 1979 (ISBN 0-8044-6749-8), 1980 (ISBN 0-8044-2743-7)
- Collectif, Portraits de cinéma (textes de Michèle Morgan, Claude Chabrol et Jean Marais), éditions du Regard, 1982, Paris, 184 p., ill. (80 photographies d'acteurs et d'actrices, dont certaines en couleurs) (ISBN 2-9033-7002-8)
- Les romans qui ont inspiré Hitchcock, présentés par Claude Chabrol, éditions du Masque, 1994-1995 (ISBN 2-7024-2446-5) ; 1998 (ISBN 978-2-70242-446-9)
- Tome 1 : Un étrange locataire - Le Numéro 17 - Les Trente-neuf marches - Mr Ashenden agent secret - L'Agent secret - Jeune et innocent - Une femme disparaît
- Tome 2 : L'Auberge de la Jamaïque - Rebecca - La Maison du Dr Edwardes - Le Procès Paradine - Le Grand Alibi
- Collectif, Lang, Hawks, Hitchcock (textes de Jacques Rivette, Jacques Becker, François Truffaut et Claude Chabrol), Arte no 104, 1999 (ISBN 978-8-42450-823-4)
- Collectif, L'Ami Poiret : 1926-1992 (textes inédits de Daniel Auteuil, Caroline Cellier, Claude Chabrol et autres), éditions Noesis, Paris, 2002 (ISBN 978-2-91464-510-2)
- Comment faire un film (avec François Guérif), Payot & Rivages, collection Manuels Payot, 2003 (ISBN 978-2-22889-699-3) ; Rivages, Poche no 463, 2004, 98 p. (ISBN 2-7436-1268-1 et 978-2-74361-268-9); (es) Cómo se hace una película, Alianza Editorial, Madrid, 2004 (ISBN 8-4206-5685-2), 2005 (ISBN 978-8-42065-685-4); (de) Wie man einen Film macht, Autorenhaus Verlag, Berlin, 2004 (ISBN 3-9329-0946-1 et 978-3-93290-946-7)
- Claude Chabrol (présentation par Guy Braucourt), Éditions Seghers, collection Cinéma d’aujourd’hui no 68, Paris, 1971, 186 p.
- Et pourtant je tourne (avec René Marchand), Robert Laffont, collection Un homme et son métier, 1976, 372 p. (ISBN 2-8595-6012-2) ; rééd. Ramsay, poche cinéma no 111, 1992, Robert Corbeau (éd.)
- Claude Chabrol (propos recueillis par Joël Magny), Éditions Les Cahiers du cinéma, collection Auteurs, 1987
- Un jardin bien à moi. Conversation avec… Claude Chabrol (propos recueillis par François Guérif), Denoël, 1999 (ISBN 2-2072-4632-9 et 978-2-20724-632-0)
- Pensées, répliques et anecdotes, Le Cherche midi, collection Les Pensées, 2002, 148 p. (ISBN 2-8627-4949-4 et 978-2-86274-949-5)
- Laissez-moi rire ! (avec André Asséo), éditions du Rocher, 2004, 190 p. (ISBN 2-26804-787-3 et 978-2-26804-787-4)
- Par lui-même et par les siens, avec Michel Pascal, Stock, 2011
Livre audio
- Claude Chabrol (auteur et narrateur de l’Autoportrait ; narrateur des 7 nouvelles d'autres auteurs), Alain Vallarsa (musique de l’Autoportrait), Paul Mahoux (co-compositeur pour les 7 nouvelles), Jacques Raoult (co-compositeur pour les 7 nouvelles), Santamaria (interviewer), Sophie Loubière (auteur de deux nouvelles), Élisabeth Lherm (auteur de deux nouvelles), Jeanne Cressanges (auteur d'une nouvelle), Frédérique Topin (auteur d'une nouvelle) et Alain Robillard (auteur d'une nouvelle), Autoportrait, suivi de 7 petits polars, Paris, Radio France, coll. « Cassettes Radio France », mai 1995 (ISBN 341-5-8200-1732-4) (notice BnF no FRBNF38311896h). Support : 2 cassettes audio ; durée : 1 h 14 min environ ; référence éditeur : Cassettes Radio France-Radio France Ateliers de création-SDGL K1732. Regroupe :
- Autoportrait de Claude Chabrol (32 min 30 s), présenté par Jacques Santamaria
- Claude Chabrol parle de la littérature policière, entretien de Jacques Santamaria avec Claude Chabrol (7 min), réalisé en juin 1994
- Compartiment 12 (5 min 20 s), de Sophie Loubière
- Un jeu d'enfant (5 min 20 s), d'Élisabeth Lherm
- Une femme trop douce (5 min), de Jeanne Cressanges
- Une très jolie fille (5 min 10 s), de Frédérique Topin
- De façon accidentelle (5 min 20 s), de Sophie Loubière
- Piazza Colonna (3 min 35 s), d'Alain Robillard
- La Reine des fleurs (4 min 55 s), d'Élisabeth Lherm
Bibliographie critique
- (en) Robin Wood and Michael Walker, Claude Chabrol, London, Studio Vista, Movie Paperbacks, 1970
- (en) James Monaco, The New Wave, Oxford University Press, 1978, 384 p. (ISBN 0-1950-2246-7 et 978-0-19502-246-9)
- Collectif, Autour d’Emma : Madame Bovary un film de Claude Chabrol (F. Boddaert, P.-M. de Biasi, C. Eliacheff, A. Laporte, C. Mouchard, A. Versaille), Hatier, collection Brèves Cinéma, 1991
- Thierry Jousse, Cinq motifs pour Claude Chabrol, Les Cahiers du cinéma no 494, sept. 1995
- (en) Guy Austin, Claude Chabrol, Manchester University Press, French Film Directors Series, 1999
- Wilfrid Alexandre, Claude Chabrol, la traversée des apparences, Le Félin, Paris, 2003, 267 p. (ISBN 2-8664-5459-6 et 978-2-86645-459-3)
- (en) Richard John Neupert, A History of the French New Wave Cinema, University of Wisconsin Press, 2007, 424 p. (ISBN 978-0-29921-704-4)
- Laurent Bourdon, Chabrol se met à table, Larousse, collection Hors collection Cinéma, 2009, 192 p., 23,5 × 18,3 cm (ISBN 978-2-03584-613-6)
- Avec, pour chaque film : fiche technique détaillée, résumé du scénario, analyse d’un aspect cinématographique plus précis, anecdotes livrées par Chabrol, zoom sur les acteurs…
- Dominique Borde, Le roman du cinéma français, éditions du Rocher, 2010, 352 p. (ISBN 978-2-26806-896-1)