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CHOMOLANGMA

Réflexions sur le sens de la vie. Diversités culturelles et médiatiques.

Stade brestois 29 (1).

Publié le 10 Juin 2012 par CHOMOLANGMA in SPORTS-LOISIRS-HUMOUR

Stade brestois 29

 

 


 

Stade Brestois 29
Logo du Stade Brestois 29
Généralités
Nom complet SASP Stade Brestois 29
Surnom(s) Les Ty' Zefs
Autre(s) nom(s) Armoricaine de Brest (1903-50)
Stade brestois (1950-82)
Brest Armorique FC (1982-91)
Fondation 1903, 1950 (fusion)
Statut
professionnel
1979 - 1991
puis depuis juillet 2004
Couleurs rouge et blanc
Stade(s) Stade Francis-Le Blé
(15 931 places)
Siège 470 bis rue Alain Colas - Port de plaisance
BP 29229 Brest Cedex
Championnat
actuel
Ligue 1
Président Flag of France.svg Michel Guyot
Entraîneur Drapeau : France Landry Chauvin
Joueur le plus capé Drapeau : France Steeve Elana (242)
Meilleur buteur Drapeau : France Gérard Buscher (59)
Site web www.sb29.com
Palmarès principal
National1 Championnat de France D2 (1)
Maillots
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Domicile
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Extérieur
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Troisième
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2012-2013 du Stade brestois 29

 

 

 

 

 

Le Stade brestois 29 est un club de football français basé à Brest, fondé en 1950 de la fusion de cinq patronages locaux, dont notamment l'Armoricaine de Brest, fondé en 1903.

Dans ses premières années, le club réalise une montée rapide dans la hiérarchie du football régional, au point d'être promu en championnat de France amateur, troisième échelon du football français, en 1958. Le club intègre la deuxième division en 1970, puis découvre enfin la première division en 1979. Il connaît son apogée sportive entre 1981 et 1991, sous la présidence de François Yvinec, en disputant neuf saisons dans l'élite en dix ans. En 1991, le club est rétrogradé avant de déposer le bilan quelques mois plus tard. Le club ne retrouve la deuxième division qu'en 2004 et la Ligue 1 en 2010. À la fin de la saison 2011-2012, il compte respectivement douze et dix-sept exercices respectivement en première et deuxième division française2.

Le club brestois est présidé en 2010 par l'entrepreneur brestois Michel Guyot. L'équipe première, qui évolue depuis la saison 2011-2012 en Ligue 1, est entraînée par Landry Chauvin.





Repères historiques

Les sources ne concordent pas quant à la date de création du club. Officiellement, le club est né en 1950 de la fusion de cinq patronages locaux. Cependant, le Stade brestois reprend les structures et la place de championnat de l'Armoricaine, fondé en 1903, dont il serait donc en quelque sorte l'héritier direct.

L'Armoricaine de Brest

La section sportive du patronage Saint Louis voit le jour en 1903 en prenant le nom de L’Armoricaine de Brest et en adoptant une devise : « Pen Huel » (« Tête Haute » en breton). Avant la Première Guerre mondiale, 500 jeunes et 400 enfants fréquentent les diverses activités du patronage : préparation militaire, tir, football, athlétisme, gymnastique masculine, théâtre, chorale, fanfare, cercles d’études. La guerre clairseme les rangs des armoricains mais les activités reprennent vite.

En 1922, l’abbé Cozanet fait construire un stade au Petit Paris, sur l'emplacement de l’actuel Stade Francis-Le Blé, dont une tribune porte toujours la devise du club (la tribune Pen Huel). Le stade est inauguré le 9 février 1923 lors d'une rencontre entre l'Armoricaine et le Stade français. Des rangs de l’Armoricaine sortent, entre les deux guerres, les internationaux Alexis Thépot, Robert Coat et Jean Guéguen.

Le patronage de l'Armoricaine dispute les 16e de finale de la Coupe de France en 1921 et 1927, les 32e de finale en 1923, 1926, 1928, 1930, 1931 et 1935. En 1926, l'Armoricaine enlève le titre de champion de France des patronages en s'imposant en finale face à Saint-Jean-de-Luz (3-0). Le gardien Alexis Thépot, qui compte une sélection sous les couleurs de l'Armoricaine en 1927 face à l'Angleterre, est l'un des plus brillants joueurs du club à cette période.

L'ascension du Stade brestois

En 1950, la fusion impulsée par le chanoine Balbous entre cinq patronages catholiques (l'Armoricaine de Saint-Louis, l'Avenir de Saint-Martin, la Flamme du Pilier Rouge, la Milice de Saint-Michel et les Jeunes de Saint-Marc) donne naissance au Stade brestois.

Reprenant la place de l'Armoricaine en première division de Bretagne, le Stade est promu en promotion d'honneur dès 1951, en division d'honneur régionale (tout juste créée) en 1952 avant de rejoindre la division d'honneur (1953). Le Stade brestois accède finalement au championnat de France amateur (CFA) en 1958, profitant du désistement des Voltigeurs de Châteaubriant. En 1963, le club retrouve la Division d'Honneur.

Les années suivantes voient le Stade brestois gravir un à un les échelons de la hiérarchie du football français : le club remonte en CFA en 1966 avant d'être intégré en deuxième division suite à son élargissement en 1970.

En 1979, le Stade brestois est promu en première division (D1) pour la première fois de son histoire. L'année d'apprentissage se solde par une dernière place au classement, mais le Stade remonte dès la saison suivante. Le club, dont le nouveau président s'appelle François Yvinec, se maintient cette fois assez confortablement en D1. Malgré une certaine instabilité au poste d'entraîneur, le club breton confirme sa place dans l'élite les saisons suivantes.

L'apogée avec le Brest Armorique, puis la chute brutale

En 1983, le président François Yvinec décide de changer le nom du club pour celui de FC Brest Armorique afin de mieux préciser la localisation géographique du club. L'année 1986 est un tournant dans la vie du club. Les Bretons s'engagent à partir de cette saison dans la voie du « football-business » en recrutant des stars sud-américaines, qui après des débuts en fanfare lui permettent d'atteindre une historique (et toujours inégalée) 8e place de D1 en 1987. Pourtant, en coulisses, la rupture entre le président et l'entraîneur Raymond Keruzoré conduit à la démission de ce dernier, puis au retrait du principal sponsor, les magasins Leclerc.

Les jeunes Paul Le Guen, Vincent Guérin et autres Patrick Colleter ne suffisent pas à maintenir le club, qui redescend en D2 en 1988 avec sa jeune génération prometteuse. C'est contre le Racing club de Strasbourg qu'ils regagnent un an plus tard leur place en élite au terme de barrages qui restent comme un grand moment de l'histoire du club.

De retour en première division, l'équipe brestoise est composée de jeunes joueurs talentueux comme Corentin Martins, David Ginola, le paraguayen Roberto Cabañas ou le futur champion du monde Stéphane Guivarc'h, qui permettent au club de bien figurer dans l'élite. Mais en 1991, malgré la 11e place obtenue par les Brestois en championnat, le déficit important du club entraîne sa relégation administrative en deuxième division3.

Le club des bords de la Penfeld finit par imploser en décembre de cette même année. Lors de son dernier match chez le rival guingampais, dont le président d'alors est aussi président de la Ligue, l'envahissement de la pelouse par les supporters brestois excédés oblige David Ginola à appeler au calme pour que le match puisse reprendre. Les résultats des matches disputés par le club depuis le début de la compétition sont annulés. Le club, dont le passif est estimé à 150 millions de francs, dépose le bilan4.

L'équipe professionnelle est dissoute, les joueurs brestois sont libérés. L'équipe réserve, qui évolue alors en troisième division, devient l'équipe fanion.

La renaissance du Stade brestois

En 1993, le club est promu dans le tout nouveau championnat National 1. Suite à la fusion des deux groupes de National en 1997, le Stade brestois est relégué en Championnat de France amateur, où il reste trois saisons.

Après une dizaine d'années dans les championnats amateurs, le club breton, qui a retrouvé son nom d'origine, remonte en 2000 en championnat National, où il reste quatre saisons. En 2004, le club au sein duquel joue le jeune Franck Ribéry retrouve la Ligue 2. Le club parvient les années suivantes à se maintenir à ce niveau, sans toutefois être un candidat sérieux à la remontée dans l'élite.

La saison 2009-2010 voit le club breton, entraîné par Alex Dupont, finir à la deuxième place ce qui lui permet de retrouver officiellement l'élite grâce à sa victoire 2-0 face au Tours Football Club le 30 avril 2010. De plus, l'équipe réalise un beau parcours en Coupe de France, n'étant éliminée qu'en huitièmes de finale à Lens en prolongation.

Lors de la saison 2010-2011, le 30 octobre 2010, à la suite de sa victoire 2-0 contre les Verts de Saint-Étienne, le Stade brestois 29 est seul leader de la Ligue 1, après onze matchs joués.

Le 29 mai 2011 malgré une défaite à domicile face au TéFéCé, le Stade brestois parvient à conserver sa place en Ligue 15

Cette première saison en Ligue 1 suivant la montée est par ailleurs couronnée par une première place au classement du fair play6 et par une deuxième place au championnat des tribunes7.

Résultats


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