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Personnalités
- Laurent Jalabert, né à Mazamet le 30 novembre 1968
- Nicolas Jalabert, né à Mazamet le 13 avril 1973
- François Girbaud, né à Mazamet en 1945
- Laurent Cabrol, né à Mazamet le 13 mai 1947
- Jean-Luc Sabatier, né à Mazamet le 16 novembre 1964
- Gaston Tournier, historien (Histoire des protestants de France, Histoire des galériens pour la Foi). Grand industriel textile. Né à Mazamet en 1890
- Rémy Cazals, écrivain, historien et chercheur né à Mazamet
- Pierre Baraillé (1923-2005), maire de Mazamet de 1953 à 1977 et conseiller général du Tarn de 1954 à 1967. On lui doit bien des équipements, notamment le Palais des Congrès en 1969 (le plus grand de Midi-Pyrénées à cette époque) et le Stade Nautique, pourvu d'un bassin olympique, en 1970.
- Michel Bourguignon, (1928 - 2002), maire de Mazamet de 1991 à 2002, conseiller régional Midi-Pyrénées de 1992 à 1998, président de la Communauté d'agglomération Castres Mazamet de 2000 à 2002. Photographe et écrivain, il a donné à Mazamet le visage qu'on lui connaît aujourd'hui. Contre vents et marées, cet homme qui aimait passionnément sa ville, est allé au bout du projet de l'Espace Appollo, un centre multimédias - cinémas, très en vue aujourd'hui.
- Lucien Mias, né en Lozère en 1930, grand joueur de rugby international capitaine du Sporting club mazamétain et de l'Équipe de France. Il est le premier capitaine d'un XV de France vainqueur des Springboks sur leur terre, en 1958, à Johannesburg. À la fin de sa carrière, il est devenu médecin et il est aujourd'hui reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes de gérontologie ; le centre spécialisé qu'il dirige dans l'agglomération mazamétaine fait l'unanimité bien au-delà de ses frontières.
Vie locale
Éducation
Culture
- Festival Optimômes, festival de théâtre de rue pour les enfants, en lien avec la fête du jeu près de la Maison du Bois et du Jouet, Moulin de l'Oule à Mazamet, sur le thème du conte. Spectacle, jeux et animations font le plaisir des enfants pendant tout le week-end[7].
- Le Festival International Fanfares sans frontières[8] réunit chaque année en juillet, pendant une semaine, une sélection de meilleures fanfares étrangères, venues défiler dans la ville. La soirée phare, « La Parade des Nations », se passe le jeudi, où les fanfares font deux tours de ville pendant que les bars et restaurants donnent rendez-vous à tous les festivaliers dans les bodegas, casitas et dans la rue.
Durant le Festival, tous les jours de la semaine se déroulent diverses animations en centre ville matin et après midi, notamment l'incontournable « Course de garçons de Café », ouverte à tous. Le Festival off dans les villes alentour de Mazamet (Saint-Amans-Soult, Labastide-Rouairoux, Bout-du-Pont-de-L'Arn, Aiguefonde, etc.)
L'année 2004 a été marquée par la présence de la fanfares de la 6e flotte de l'armée Américaine basée à Naples (Italie) et l'année 2007 par la présence d'une fanfare à vélo pour faire un clin d'œil au passage du Tour de France.
- Les Fêtes médiévales à Hautpoul[9], en août. De nombreuses animations offrent un voyage dans le temps et l'histoire. Grand Banquet dans le château, au coeur du village d'Hautpoul (Mazamet), Kermesse médiévale dans le village d'Hautpoul, Spectacle son et lumière Les fêtes médiévales sont animées par Les Compagnons de la Rocque d'Hautpoul.
Sport
Ville étape de la Route du Sud voir son palmarès et statistiques
- En 2007, Mazamet accueillit le Tour de France 2007 pour sa 12e étape du Tour de France 2007
- Cyclosportive Laurent Jalabert[10] : la « cyclo Laurent et Nicolas Jalabert » a vu le jour en 2002 et réunit sur les pentes de la Montagne Noire, l'avant-dernier week-end du mois d'août, quelques 1 500 cyclistes venus de France et d'Europe. Depuis la fin de sa carrière, Laurent Jalabert se fait un devoir d'y participer chaque année en tandem.
- Le Rallye Montagne Noire juin/juillet (selon calendrier)
Avec la finale de la coupe de France de rallyes en 2002, le rallye Montagne Noire[11] a changé de dimension. Cette finale, couronnée d'un grand succès a permis à ce rallye d'obtenir enfin la reconnaissance qu'il méritait.
En 2003, il passe épreuve du Championnat de France : sur proposition de la FFSA, qui n'a pas oublié le talent des organisateurs mazamétains, l'écurie Montagne Noire accepte l’organisation de la 3e manche du Championnat de France des rallyes, en remplacement du rallye du Limousin forfait. Le succès est au rendez-vous. 2004 et 2005 sont autant de réussites.
Début 2006 La Presse Spécialisée l'a titré après l'édition 2005 : « Plateau Royal, Parcours sélectif, Rigueur de l'organisation, Ambiance festive... ». L'édition 2006 a tenu toutes ses promesses.
Événements
- Salon de l'habitat à la fin du mois de mai.
- Le Festival Camin de Craba, cornemuses d'ici et d'ailleurs en juillet, dans le village médiéval d'Hautpoul[9], au Parc de la Molière à Mazamet, et au Lac des Montagnès (route de Carcassonne).
- Bourse aux monnaies, fin septembre
- Marché de Noël
Bibliographie sur Mazamet
Quiconque s'intéresse à l'histoire de Mazamet, ou plus largement à l'histoire sociale de la France industrielle pour laquelle le cas mazamétain est plein d'enseignement et souvent cité dans les grandes études et synthèses, peut lire les travaux de Rémy Cazals, chercheur à l'Université de Toulouse-Le Mirail, natif de Mazamet, à qui l'on doit l'essentiel de la connaissance du passé mazamétain.
- Rémy Cazals (dir. ), Histoire de Castres, Mazamet, la Montagne, Toulouse, Privat.
- Rémy Cazals, Les Révolutions industrielles à Mazamet (1750-1900), Paris, La Découverte-Maspero, et Toulouse, Privat, 1983 (285 p). Issu d'une thèse, c'est la grande synthèse de l'histoire industrielle et sociale de Mazamet. Malheureusement épuisé et plus réédité, on le trouve dans la plupart des bibliothèques universitaires et dans beaucoup de bibliothèques publiques dans toute la France.
- Rémy Cazals, Avec les ouvriers de Mazamet dans la grève et l'action quotidienne, Carcassonne, Clef 89, 1995 (2e édition revue et augmentée) (270 p). L'étude de la grande grève de 1909, mais au-delà, une fenêtre sur la vie et les mentalités ouvrières à Mazamet à la Belle Époque.
- Rémy Cazals, Témoignages sur la vie ouvrière à Mazamet avant 1914, Carcassonne, FAOL, 1979 (50 p). Ce petit ouvrage de diffusion un peu confidentielle est la retranscription d'une série de témoignages ouvriers enregistrés par l'historien dans les années 1970.
- Édouard Cormouls-Houles, Mazamet en 1930, Toulouse, Privat, 1933 (3 tomes). Un livre écrit par un industriel mazamétain pour célébrer la prospérité de sa ville, avec de nombreuses photos inédites. Mais c'est une vision apologétique et une source pour comprendre les mentalités des patrons de Mazamet.
- Benjamin Assié, Dictionnaire historique et technique du délainage à Mazamet, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse-Le Mirail, 2002. Consultable à la Bibliothèque de l'UFR d'histoire de l'Université de Toulouse-Le Mirail et à la médiathèque de Mazamet, cet ouvrage est une synthèse des différentes études sur l'histoire industrielle et sociale de Mazamet et un recensement des aspects culturels de l'histoire particulière de Mazamet.
- Francine Guéné, Esclarmonde ou la légende du peigne d'or, roman historique aux éditions de l'Hydre, Cahors, 2005. Cette histoire raconte comment un peigne aurait donné des qualités uniques à la rivière qui arrose Mazamet, permettant des siècles plus tard l'installation de l'industrie du délainage. Résumé : Rivière était un personnage hautain, grand chasseur et chef des archers, qui rentrait un soir à Hautpoul par les gorges de l'Arnette dans le Tarn. Il aperçoit tout à coup une très belle femme à la grande chevelure, se baignant nue dans la rivière avec sa petite fille, toutes deux jouant avec un peigne d'or ; c'était la Saurimonde. Apercevant Rivière, elles se réfugient dans une grotte. Depuis cette apparition, la seule pensée de Rivière était de voler ce peigne. Descendant un soir avec son arbalète, il veut la tuer mais rate sa cible à plusieurs reprises et repart, confus sous les rires moqueurs de la Saurimonde. Dépité, il se confie au curé qui lui assure le succès de son entreprise à la condition qu'il fixe sur le carreau de son arbalète une pièce de monnaie des comtes de Toulouse, portant la croix. Préparant son carreau, Rivière se poste, tire et atteint l'enfant. la mère, affolée, jette le peigne dans la rivière et emporte la fillette dans ses bras vers sa grotte. Se retournant, elle jette à Rivière : « Malheur à toi, assassin de mon enfant, de grande rivière que tu es, tu deviendras petit ruisseau.. »
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