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CHOMOLANGMA

Réflexions sur le sens de la vie. Diversités culturelles et médiatiques.

AbitibiBowater.

Publié le 9 Juillet 2011 par CHOMOLANGMA in SOCIÉTÉ-Économie-éducation-groupes sociaux - langue

AbitibiBowater
Logo de AbitibiBowater

Logo de AbitibiBowater
Personnages clés John W. Weaver
Forme juridique Société par actions
(TSX : ANYSE : ABY)
Siège social Drapeau : Canada, Montréal, Québec
Activité(s) Pâtes et papiers et Produits forestiers
Produit(s) Papier commercial, papier à journal, produits forestiers, bois de charpente, électricité, service de recyclage
Effectif 27 000
Site Web AbitibiBowater
Abitibi-Consolidated

 

 

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AbitibiBowater est une papetière canadienne dont le siège est à Montréal, au Québec.

Histoire 


AbitibiBowater résulte de la fusion, annoncée le 29 janvier 2007, des papetières canadienne Abitibi-Consolidated et américaine Bowater1.

Elle est le troisième plus gros groupe papetier en Amérique du Nord et le huitième groupe à l'échelle mondiale.

Selon des analystes, cette fusion annonçait, dans les mois qui allaient suivre, des fermetures de postes et des mises à pied. Ces prévisions se sont avérées par la suite, entraînant des centaines de pertes ou de suspension d'emploi dans les scieries et les usines de pâtes et papiers de la compagnie2,3.

Le 13 mars 2009, AbitibiBowater annonce la vente à Hydro-Québec d'une centrale hydro-électrique située à Manicouagan pour la somme de 615 millions CAD4. Cette vente fait partie d'un plan de restructuration destiné à réduire sa dette dans les plus brefs délais5.

Le 16 avril 2009, tant aux États-Unis qu'au Canada, la société s'est placée sous la protection de la cour selon les termes de la loi sur les arrangements avec les créanciers6. Le même jour, le gouvernement du Québec a décidé, via Investissement Québec, d'offrir une marge de crédit de 100 millions USD à AbitibiBowater pour l'aider à maintenir ses activités courantes7.

En 2009, AbitibiBowater détient plusieurs usines au Québec, dont une située à Clermont, Québec, le long de la rivière Malbaie (qui circule dans La Malbaie). Établie en 1935, une partie de son bois était transporté par flottage et elle rejetait ses eaux usées dans la rivière Malbaie, deux activités rendant celle-ci impropre à la vie aquatique. En 1980, le flottage est arrêté, pour être remplacé par des camions. Dans les années 1980, les citoyens ont entamé une procédure judiciaire contre la propriétaire de l'usine, Donohue, pour faire cesser les rejets chimiques, tant aquatiques qu'aériens, qui polluaient les lieux. En 1991, la société Donohue a décidé d'adopter la norme ISO 9001 et a demandé aux employés de participer financièrement à son programme d'amélioration continue et d'amélioration de l'environnement. Les employés ont accepté en échange d'une participation aux décisions touchant l'usine. En 2000, AbitibiBowater a acquis Donohue et a décidé de maintenir en place le même environnement de travail. En juillet 2009, le personnel de cette usine se targue d'avoir remis en santé la rivière Malbaie, au point où les saumons peuvent y frayer. De plus, les responsables affirment dépasser les normes fédérales canadiennes en matières de pollution et de recyclage8.

Bowater continue à fermer des usines en septembre 2009. Après celle de Donnacona, elle ferme celles de Gatineau et de Beaupré,bien que cette dernière ait fait des profits de 7 millions CAD depuis le début de 2009. La raison est vraisemblablement reliée au fait que lors de la fusion avec Abitibi Consolidated en janvier 2007, Abitibi-Consolidated avait une dette de 4,6 milliards de dollars et Bowater de 2 milliards de dollars9.

 

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